Les collectivités devront se passer de phytosanitaires au 1er janvier

Les collectivités devront se passer de phytosanitaires au 1er janvierLes collectivités devront se passer d’herbicides et de pesticides dès le 1er janvier 2017. La tolérance sera de mise dans les territoires moins adaptés. (Voir aussi : Les collectivités achètent durable).

 

Au 1er janvier 2017, les collectivités territoriales, villes et communes devront se passer des phytosanitaires au profit de techniques alternatives : désherbage mécanique, thermique, paillage, animaux en pâturage, plantes couvrantes… Cette interdiction, imposée par la loi Labbé de 2014, modifiée par la loi de transition énergétique de 2015, proscrit ces substances des espaces verts, forêts, voiries et promenades. Les cimetières et les terrains de sport échappent à cette prohibition, sauf exception.

Oui le passage au désherbage mécanique représente une nouvelle organisation pour la commune, mais selon le ministère de l’Environnement, 25 chartes limitant ou éliminant ces produits rassemblent déjà 4 000 communes. Le label Terre saine du ministère a été attribué à 203 villes dont Fontainebleau ou Wattwiller, par exemple. Dans l’ex-région Auvergne, 15 % des collectivités sont engagées à des niveaux divers par la charte régionale, mais elles représentent 55 % de la population. De plus, la suppression des phytosanitaires est généralement soutenue par la population tant la défiance vis-à-vis des produits chimiques est forte.

 

Les collectivités seront accompagnées

Au ministère de l’Environnement, on précise que l’élimination des phytosanitaires sera sujette à contrôle par les Directions régionales de l’agriculture et des forêts, par l’Inspection de l’environnement ou par les services de la répression des fraudes. « L’application de la loi sera soumise à sanctions, mais l’objectif est d’abord de faire de la pédagogie vis-à-vis des collectivités, de les informer sur les méthodes alternatives », tempère un expert du ministère de l’Environnement, sous-entendant une relative tolérance dans les premiers temps. L’enjeu est d’activer les aides disponibles dans le cadre du nouveau plan Ecophyto 2, de l’Onema et des agences de l’eau. Celle de Rhin-Meuse, par exemple, finance jusqu’à 80 % les plans de gestion différenciés et jusqu’à 60 % les investissements des collectivités sur les solutions alternatives. Déjà, Plante & Cité propose déjà des outils de comparaison des méthodes disponibles pour définir une stratégie de gestion optimisée.

 

Vers une interdiction générale des phytosanitaires

La restriction des phytosanitaires touchera aussi les jardiniers du dimanche. Au 1er janvier 2017, ces produits seront placés sous clefs dans les magasins, avant d’être tout bonnement interdits en 2019 pour les particuliers.

 

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Par Inconnu — USDA – , Domaine public, Lien

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