Poulailler urbain : 5 conseils et bonnes pratiques

Poulailler urbain : 5 conseils et bonnes pratiquesÉcologique, pratique et gastronomique, un poulailler urbain, c’est tendance et parfait pour offrir à votre famille un air de campagne au cœur de la ville… mais pas dans n’importe quelles conditions ! Voici quelques conseils et bonnes pratiques.

 

1. Composer son cheptel

Si vous commencez petit, adoptez un nombre impair de poules de manière à faciliter l’intégration d’un nouvel animal en cas de décès. Dans un petit poulailler, évitez de mélanger les espèces pour limiter les conflits.

Bon à savoir : intégrez la ou les nouvelles arrivantes la nuit pour un meilleur accueil.

Rappelons que les poules n’ont pas besoin de coq pour pondre des œufs. D’ailleurs, en ville et surtout en copropriété, évitez les coqs, c’est une source certaine de conflits. La raison ? Ils chantent, tout simplement. Si vous tenez à avoir des poussins, demandez l’autorisation auprès de vos voisins et renseignez-vous sur la réglementation de votre commune.

Si votre critère est d’avoir des œufs, sachez que certaines races sont plus pondeuses que d’autres. Demandez conseil à l’éleveur.

 

2. Un habitat adapté et respectueux

Si élever quelques poules au fond de son petit jardin citadin est possible, les installer sur le balcon n’est qu’un argument de vente utopique. « Comme pour toute adoption d’un animal, il faut bien réfléchir avant d’acheter des poules… En région urbaine, on note actuellement une recrudescence d’abandons de volailles auprès de la SPA », remarque Jean-Michel Tavernier, acheteur animalerie chez Botanic.

Veillez à avoir suffisamment de place pour leur bien-être, ce sont des animaux de compagnie au même titre qu’un chien ou un chat. « On ne le répétera jamais assez, pour que des poules soient heureuses, elles ont besoin de place pour s’ébattre », rappelle Cécile Schmitt dans son livre « Mes premières poules, mode d’emploi » (Rustica Editions, 5,95€).

Bon à savoir : comptez au minimum 9 m² de surface au sol pour trois poules.

Le choix de leur habitat a bien sûr toute son importance pour leur bien-être. La plupart des modèles commercialisés comprennent une partie couverte qui peut être fermée le soir, et un parc clos grillagé à ouvrir le matin pour qu’elles puissent se dégourdir les pattes toute la journée ; il doit aussi comprendre un perchoir. Les plus utilisés pour le confort qu’ils offrent aux volailles tout au long de l’année sont les poulaillers en bois. Placez-le dans un endroit stratégique essentiel, qui permettra à vos poules de vivre longtemps : peu humide, peu venteux et peu ensoleillé.

 

3. Nourrir sa basse-cour

Omnivores, les poules mangent presque tout. Évitez cependant quelques aliments qui ont un effet laxatif comme le chou, le céleri, les pommes de terre crues, les fruits acides et aliments moisis.

Vous pouvez donner sans hésiter : épluchures, charcuterie, croûtes de fromage, riz, pâtes, viandes, poissons, soupes, sauces, limaces et vers de terre.

Les restes de repas ne suffisent pas. Complétez l’alimentation de vos gallinacés avec des céréales (blé, maïs, soja).

 

4. Bichonner ses gallinacés

Pour être épanouie, une poule a besoin de gratter. La botte de paille étant rare en milieu urbain, les copeaux de bois peuvent faire l’affaire… de manière temporaire.

Certes, les poules sont réputées pour ne pas nécessiter beaucoup d’entretien et c’est d’ailleurs un argument qui séduira nombre d’acheteurs… Malgré tout, elles ont besoin de votre présence régulière pour vivre jusqu’à 5/6 ans dans de bonnes conditions. En moyenne, comptez 15 minutes par jour à leur consacrer, et si vous vous absentez, demandez à un voisin de passer régulièrement. Remplissez leur abreuvoir et mangeoire une fois par semaine (sans eau surtout en été, une poule ne survit pas 24 heures) et nettoyez le poulailler une fois par mois pour évacuer les excréments, mettre de la paille et appliquer des produits naturels préventifs contre les poux rouges et les insectes.

 

5. Gérer la production de compost

Le compost issu d’animaux omnivores peut contenir des bactéries nocives pour l’homme. Utilisez celui provenant de votre poulailler sur les plantes non comestibles et les arbres fruitiers. Évitez de le répandre sur le potager.

Bon à savoir : Conservez les œufs entre 12 °C et 15 °C et ne les lavez pas à l’eau : contentez-vous de les nettoyer avec un chiffon.

 

photo credit: Elles sont géantes ! via photopin (license)

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2 commentaire

  1. Incroyable ! Je ne connais pas du tout les poulaillers urbains. C’est une excellente idée pour les amateurs de gastronomie qui veulent des produits frais et les personnes responsables qui misent sur l’écologie.

    1. Merci pour votre commentaire Marie-Jeanne. Au plaisir d’échanger 🙂

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