Une première « éco-école » à Paris

[vc_row][vc_column][vc_media_grid grid_id= »vc_gid:1477488996843-63e40dff-938c-3″ include= »3189,3190,3191,3192,3193,3194,3195,3196″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Le 4 juin dernier dans le 15e arrondissement de Paris, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a inauguré le premier groupe scolaire éco-conçu et tourné vers l’apprentissage du développement durable.

 

Le groupe scolaire Olivier de Serres accueille les enfants sur près de 5500 m2 dans 8 classes de maternelle, 12 classes d’élémentaire, et 1 classe d’adaptation. Conforme au Plan climat énergie de la Ville de Paris et en cours de certification HQE, l’établissement — « le premier établissement scolaire BBC parisien » a rappelé le maire du XVe, Philippe Goujon — est devenu un modèle d’écologie urbaine, en se dotant de 200 m — de panneaux solaires — qui permettent de couvrir 39 % des besoins en énergie de l’eau chaude sanitaire —, de 420 m — de façade plantée, de 700 m — de toiture végétalisée — qui accueillent notamment un jardin zen — et d’un jardin pédagogique de 400 m — avec verger et potager. « Nous avons multiplié par 2,5 la surface des éléments de “nature” demandés dans le cahier des charges », vante Jean-François Schmit.

Toutes les règles bioclimatiques ont été respectées : orientation, béton nu intérieur pour l’inertie thermique, apports lumineux, vaste circulation pour la ventilation naturelle. « Enfin, nous avons été particulièrement vigilants sur les matériaux utilisés à l’intérieur pour qu’ils ne rejettent pas de particules polluantes. La qualité de l’air intérieur est excellente », confie l’architecte Jean-François Schmit.

Le bâtiment est coiffé d’une toiture à deux pentes équipées de cellules photovoltaïques. Les 200 m — de panneaux solaires permettent de couvrir 39 % des besoins en énergie de l’eau chaude sanitaire. Dans la cour se trouve un jardin pédagogique de 400 m2. (Voir aussi : Collectivités : la norme ISO 37 101 accompagne au développement durable)

 

Développement durable : un projet concerté avec les élèves

Tout l’intérêt de ce projet de reconstruction mené en un peu moins de trois ans et en deux phases pour un montant de 27 M€ a été d’une part de le tourner totalement vers l’apprentissage de l’écologie et du développement durable et, d’autre part, de permettre aux enfants de s’approprier la construction de leur école.

« On a mené des ateliers de sensibilisation aux questions d’urbanisme, on a organisé des visites du chantier », se souvient l’architecte Jean-François Schmit. « Et puis avec les petits on a développé une légende orale : comment ils ont créé leur école ». De l’étude des cinq projets reçus dans le cadre du concours d’architecture à une participation au jury de sélection, les élèves de l’époque, qui sont aujourd’hui en 3e, ont effectivement eu l’occasion d’exprimer leur avis et de s’approprier pleinement leur future école.

 

>> Découvrez les gammes DECLIC éco-responsables en cliquant ici <<

 

Crédit photos : © Adrien Pouthier/LeMoniteur.fr[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Article similaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.