Une nappe, des amis, de bons produits, quelle meilleure saison que l’été pour faire un pique-nique ? Mais quelle est l’origine de cette expression ? Anglaise ou française ? Et depuis quand l’utilise-t-on ?
Selon le dictionnaire de la langue française Robert, du point de vue étymologique, le terme « nique » date de la fin du XIIIe siècle. On la retrouve dans l’expression « dire nic », c’est-à-dire « ne pas se soucier de » ou « chose de peu de valeur ». « Faire un repas à pique-nique », c’est donc faire un repas, pas nécessairement sur l’herbe, mais où chacun apporte sa contribution.
Selon le dictionnaire de la langue française Littré, l’origine du terme serait anglaise et apparue vers 1870, venant de pick, « saisir », et nick, « point » ou « instant ». L’expression « picnic » serait revenue en France au milieu du XVIIIE siècle.
La juxtaposition de ces deux termes permet donc de signifier le fait de picorer de petites choses, apportées par chacun, pour un repas convivial en extérieur.
Évidemment, la pratique du pique-nique est plus ancienne que l’apparition du terme lui-même. Il était déjà courant de pique-niquer au Moyen Âge. Par exemple, lorsque les paysans travaillaient dans les champs, ils prenaient le temps de faire un vrai repas, mais champêtre. Au XIXe siècle, le pique-nique devient même une référence culturelle dont témoignent les œuvres des impressionnistes, comme « Le Déjeuner sur l’herbe » de Manet.
Des aires de pique-nique
De nos jours, le pique-nique a des impacts localement significatifs sur l’aménagement du territoire et des espaces naturels publics. Il existe désormais divers aménagements incluant : parkings, bancs et tables de pique-nique, poubelles, « aires de pique-nique » sur les bords d’autoroutes avec éventuellement toilettes et jeu pour enfants, zones engazonnées dans les espaces verts.
Découvrez nos tables de pique-nique (ou picnic) : tables, bancs, ensembles pour l’extérieur.
photo credit: Ale amato dalle Donne via photopin (license)
