Les 5450 cabines téléphoniques restantes dans l’hexagone seront démantelées d’ici la fin de l’année 2017. (Voir aussi : Réforme du stationnement : prêt pour le 1er janvier 2018 ? )
Suite à une décision du Sénat, les presque 300 000 cabines téléphoniques encore existantes au début des années 2000, remplacées par le téléphone portable, ne seront bientôt qu’un souvenir. À titre d’exemple, la dernière cabine parisienne a été supprimée en juin 2017 et les quelque 5000 restantes qui seront enlevées avant la fin de l’année se situent dans les communes rurales.
Pour cause, l’obligation de service universel concernant la téléphonie publique, qui imposait à l’opérateur désigné (France Télécom à l’époque) de maintenir au moins une cabine téléphonique par commune qui ne serait pas couverte par les réseaux mobiles 2G puis 3 G a été supprimée par le Sénat. En effet, cette activité était trop onéreuse pour Orange : environ 10 M€ de pertes pour entretenir des machines régulièrement dégradées et finalement plus du tout utilisées.
Des cabines téléphoniques transformées ou recyclées
Selon le Figaro, plus de 1 250 cabines téléphoniques seraient transformées en mini-bibliothèques urbaines, en libre partage. Il est également question de les convertir en station de recharge pour téléphone portable ou encore d’en recycler l’aluminium et le verre.
Des bancs publics aux corbeilles, en passant par les tables de pique-nique, les jardinières, les potelets, les bornes, les cendriers ou encore les conteneurs… Découvrez toutes nos gammes de mobilier urbain Déclic.