C’est désormais avéré, les Français préfèrent les villes qui ont des jardins. Dans ce cas, apprécieront-ils d’avoir un potager sur leur toit ? Et de s’en occuper ? Et la pollution ? Est-elle dangereuse pour les fruits et légumes ?
Sept hectares de toits végétalisés, tel est l’objectif de la ville de Paris d’ici 2020 qui en compte actuellement 3,7. C’est dans ce contexte que l’école AgroParistech en partenariat avec l’association Potager sur les toits a transformé son toit en potager géant, un espace de plus de 600 m². Objectifs : tester des solutions innovantes destinées à cultiver de façon durable en milieu urbain en réutilisant compost, déchet de bois, marc de café, etc. afin d’étudier la possibilité de cultiver des légumes sur une base de déchets organiques abondants en milieu urbain et périurbain (bois, compost ou carton). Mais aussi mesurer l’impact de la pollution sur les produits récoltés…
Un potager malgré la pollution ?
Les mesures ont montré que les taux de métaux lourds dans les salades, les tomates… sont de 10 à 100 fois inférieurs à ceux fixés par la règlementation européenne. Il n’y a pas de danger pour la consommation même si, parmi les aromatiques, le thym est un « gros fixateur de polluant ».
Les avantages sont nombreux ! La fraîcheur ! Mais aussi la saveur comme celle de légumes anciens, difficilement transportables et très gouteux ! La production locale et bio !
N. B. L’association a prévu de créer des potagers à proximité du périphérique pour étudier les conséquences d’une telle situation géographique sur les fruits, légumes, etc.
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