La ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, et la secrétaire d’État chargée des personnes en situation de handicap et de la lutte contre l’exclusion, Ségolène Neuville, ont présenté un décret relatif aux modalités de délivrance de la carte mobilité inclusion (CMI) lors du conseil des ministres de ce 5 avril dernier. Cette nouvelle carte unique se veut « sécurisée et infalsifiable » par rapport à celles papier qu’elles doivent remplacer, depuis le 1er janvier dernier : les cartes d’invalidité, de priorité et de stationnement.
La carte mobilité inclusion (CMI) a pour but de faciliter la vie quotidienne des personnes en situation de handicap et de perte d’autonomie. Elle est accordée sous conditions et permet de bénéficier de certains droits notamment dans les transports. Elle remplace progressivement depuis le 1er janvier 2017 les cartes d’invalidité, de priorité et de stationnement.
La CMI permet de bénéficier de certains droits, notamment dans les transports. Cette carte comporte une ou plusieurs mentions en fonction des besoins et des situations. Elle a la taille d’une carte de crédit et est délivrée par le conseil départemental, sur avis de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH). (Voir aussi : Accessibilité et autonomie : le CSTB lance une certification)
Handicap : 33 départements engagés
À ce jour, 33 départements auraient signé une convention avec l’Imprimerie Nationale pour déployer cette carte, soit seulement un tiers d’entre eux. « Près de 7500 CMI ont été commandées et plus de 1500 personnes ont déjà reçu une CMI », précisent les ministres. La carte est fabriquée en 48 heures et directement expédiée au domicile des personnes.
–> À noter toutefois que les anciennes cartes « papier » restent valables jusque 2025, le temps que l’ensemble de ces cartes soient remplacées.
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