Depuis quelques années en Russie, plus particulièrement à Moscou, et sans aucune participation de l’administration, les membres du mouvement Partizaning tentent d’améliorer l’espace urbain. Plan du métro, passages piétons, bancs publics, circuits de découverte, aires de jeu, mobilier urbain, espaces de convivialité, poubelles publiques, etc. etc. etc.
Zoom sur une initiative qui incite dans quelques cas l’État, à prendre le pas…
Tout a commencé en 2010 grâce à deux Moscovites artistes et historiens de l’art Anton Polski et Igor Ponossov. Le concept des membres du Partizaning ? Perfectionner la ville sans attendre le concours des autorités.
Comment ? En créant eux-mêmes des passages piétons, panneaux routiers, pistes cyclables, trottoirs, cours, etc.
Dans un premier temps contestées et punies par l’État, ce dernier relaye désormais dans certaines situations les actions du Partizaning en traçant par exemple, un passage piéton officiel sur celui créé par les « militants ».
Un mouvement participatif
Igor, Anton et les autres membres créent des sondages, interrogent les habitants, installent des boîtes à idées dans le but constant d’améliorer l’espace urbain. Et ça marche ! Le Partizaning a commencé à se propager à travers le pays. Des interventions similaires à celles qu’organisent Igor, Anton et leurs amis, sont régulièrement tenues à Saint-Pétersbourg, Novossibirsk et dans d’autres villes russes.
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Crédit photos : Make Make
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