[Portfolio] Adrénaline : danse verticale sur mobilier urbain

Tours, barrages, centres commerciaux, bateaux, ponts, et même des phares… Depuis une dizaine d’années, la compagnie bordelaise Adrénaline danse sur toutes les parois verticales qui lui sont offertes en France comme à l’étranger.

Son objectif ? Surprendre, émerveiller, entrainer les spectateurs dans un univers magique, onirique et décalé où fées, chimères, et autres personnages fantastiques dansent à quelques mètres au dessus de leurs têtes.

Toutes les représentations de la compagnie Adrénaline se font sur des parois verticales, suspendues par des filins, qu’ils soient accrochés à un bâtiment du patrimoine architectural, une tour en béton, un pont, etc.

L’ambition d’Adrénaline ? « Imbriquer les genres en travaillant conjointement avec les disciplines de la danse, la musique, et la vidéo tout en offrant un regard différent sur l’espace urbain, permettant au public de le redécouvrir, de les voir autrement », explique Nicolas Gaudé, son fondateur.

Une vocation pédagogique

« Nous nous qualifions comme un laboratoire urbain qui élabore une vraie démarche de recherche artistique et de transmission pédagogique », tient à préciser Nicolas Gaudé qui avec ses voltigeurs, accompagne des lycéens en filière technologique dans l’apprentissage de la danse verticale. Une matière artistique peu courante pour des élèves dont le parcours n’a pas toujours croisé un environnement dit « culturel ».

« En s’inscrivant dans une pédagogie active, innovante et contextualisée, la posture artistique d’Adrénaline considère les savoirs d’actions et le développement des facultés esthétiques et culturelles comme éclairage des savoirs pratiques et théoriques », poursuit Nicolas Gaudé, avant de conclure : « nos loges sont sur les toits, nos scènes sur les murs ! »

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