L’aménagement urbain français ne date pas d’hier. La plupart des villes d’aujourd’hui datent en effet de l’époque gallo-romaine.

La seconde génération de villes a été impulsée au Moyen-Age, sous l’effet de la croissance économique : les villes prennent forme, l’espace urbain prend sens.

Par la suite, peu de villes finalement ont été créées : seules quelques villes portuaires à l’époque moderne, quelques villes minières au XIXème siècle et quelques « villes nouvelles » au XXème siècle ont complété ce qui fait aujourd’hui la trame urbaine française.

Quelques éléments de repères, en fonction des époques, de ce qui fait la ville.

 

1. Les villes gallo-romaines

La ville gallo-romaine se définit au regard de critères essentiellement politiques. C’est la ville qui domine la campagne qui l’entoure et qui l’organise.

A l’origine, les romains structurent et développent surtout :

  • des colonies grecques et leurs comptoirs (Marseille, Agde, Antibes, Nice) ;
  • des cités gauloises (Amiens, Vannes, Bourges, Paris).

A partir de là, ils développent des axes urbains dynamiques :

  • Un axe Est-Ouest à partir des villes de cabotage sur le littoral méditerranéen, qui se prolonge vers Toulouse et Bordeaux
  • Un axe Nord-Sud qui suit le Rhône : Lyon, Besançon, Reims…

 

2. Les villes du Moyen-Age

La croissance du nombre et de la taille des villes médiévales ne répond généralement pas à un dessein politique mais suit tout simplement l’essor démographique.

Quelques villes pourtant sont créées en réponse au pouvoir politique ou religieux : Cluny, Aurillac, Châtellerault, Epinal, Carcassonne…

Petit à petit l’urbanité se renforce : les villes apprennent l’autonomie et la solidarité à l’intérieur de leurs murailles…

 

3. Les villes de l’époque moderne

Le développement du commerce maritime et de l’industrie fait naître quelques nouvelles villes : Le Havre, Rochefort, Bret, Lorient, Sète.

Mais la trame urbaine est globalement stable et la croissance démographique profite principalement aux villes déjà grandes : Paris, Bordeaux, Lyon, Nantes, Marseille. En réalité d’ailleurs, ces villes croissent surtout du fait des migrations car elles sont des lieux de surmortalité importante : le peu d’hygiène et la promiscuité favorisent les épidémies, l’alimentation n’y est pas suffisamment équilibrée, les accidents nombreux.

 

4. Le début du XIXème siècle

Le taux de mortalité en ville est toujours supérieur à celui des campagnes, mais la mobilité interurbaine est importante.

Les villes de la région parisienne se développent à cette époque : Clichy, Pantin, Boulogne, Ivry, Neuilly… De même que les villes où se développe l’industrie textile ou la métallurgie (Roubaix, Lyon, Saint-Etienne).

Le découpage de la France en départements finit d’assoir le rang des villes les plus peuplées en en faisant des préfectures.

 

5. Le XXème siècle

A partir de la révolution industrielle et jusqu’à nos jours, les ordres de grandeur de l’urbanisation changent radicalement. Les moyens de transport deviennent de plus en plus rapides et de moins en moins onéreux, le territoire français se recompose radicalement autour de systèmes de villes en réseaux, parfois hypertrophiées à l’instar de Paris.

 

 

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