On connait tous la célèbre chanson de Geoges Brassens, mais un peu moins l’origine de ce mobilier urbain qui se fond dans le décor des villes de France.
Pour retrouver l’origine du banc (pas encore public) il faut remonter aux gréco-romains, qui nommaient « exèdre » des sièges collectifs non reliés à un édifice. C’est ensuite devenu un élément noble du mobilier privé au Moyen-Age.
L’ancêtre du banc public apparait au 13e siècle, où il est d’usage de mettre place un banc en pierre en face (ou autour des portes) de la maison de son propriétaire. Et c’est au cours du 16e siècle que l’on retrouve des bancs en bois, pierre, métal…, dans les espaces verts publics (parcs et jardins).
L’apogée du banc public apparait en même temps que le terme de mobilier urbain, lorsque le baron Haussmann (que nos amis parisiens connaissent bien), créé avec son architecte des bancs droits pour les rues et avenues parisiennes.
Dans un environnement de plus en plus individualiste, le banc public reste (avec les tables de pique-nique) l’un des rares mobiliers urbains permettant la rencontre et les échanges entre personnes et citoyens.
Et comme disait Georges Brassens :
« Quand les mois auront passé
Quand seront apaisés
Leurs beaux rêves flambants
Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds
Ils s’apercevront émus
Qu’ c’est au hasard des rues
Sur un d’ces fameux bancs
Qu’ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour »
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