PMR : du bon usage des surfaces podotactiles

Le nombre de personnes malvoyantes et aveugles est estimé, en France, à environ 2 millions, auxquelles il convient d’ajouter les personnes âgées ou à mobilité réduite.

 

Comme les personnes aveugles, de nombreuses personnes malvoyantes et vieillissantes utilisent les moyens de compensation comme l’ouïe, la perception des masses, le toucher, l’odorat, la mémorisation, les aides humaines et l’aide animalière.

La marche par exemple, donne à l’homme un point de contact avec l’environnement, l’enracine et le projette. Ainsi, le pied permet de :

  • Transmettre une sensation podotactile pour lire la nature du sol (sable, bitume, pavés, pelouse…) ;
  • Discerner la nature des revêtements et leurs contrastes éventuels lorsqu’ils sont suffisamment marqués. Par exemple, les surfaces podotactiles signalent un danger et constituent une aide précieuse dans les déplacements en amont des passages piétons, en bordure de quais ou en haut d’escaliers. Les sols intérieurs lisses peuvent contraster avec des sols extérieurs rugueux ;
  • Jauger la déclivité du sol pour en tirer une orientation (monter, descendre).

 

Quatre usages uniques des surfaces podotactiles

 

C’est pourquoi une surface podotactile (ou bande d’éveil de vigilance) est une surface présentant une texture que les malvoyants ou non-voyants peuvent sentir au toucher (par les pieds, ou à la canne blanche).

Ces surfaces podotactiles peuvent être implantées dans quatre cas uniquement :

  • Sur les quais d’accès aux transports collectifs guidés, maritimes et fluviaux ;
  • Face à une traversée de voitures ;
  • Face à une traversée de voie ferrée ;
  • En haut d’une volée d’escaliers implantés sur la voirie ou un espace public.

 

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