Nantes en 2013, Copenhague (Danemark) en 2014… Le Prix de la capitale verte de l’Europe (European green capital) instaurée par la Comission européenne désigne chaque année depuis 2010 une ville d’Europe qui remplit des objectifs environnementaux élevés. Non seulement ces villes s’engagent sur la durée, mais elles s’érigent aussi comme modèle en utilisant par exemple du mobilier urbain durable.
Après avoir annoncé le 14 juin que Bristol (Royaume-Uni) serait la capitale verte en 2015, la Commission européenne ouvre les candidatures pour l’édition 2016.
Les villes européennes de plus de 100 000 habitants
Le concours est à présent accessible à plus de 400 villes dans toute l’Europe. La cause ? Avec trois Européens sur quatre vivant en ville, pour cette nouvelle édition, les villes européennes de plus de 100 000 habitants pourront également se porter candidates. Car jusqu’à maintenant, seules les villes de plus de 200 000 habitants étaient éligibles.
Le concours est ouvert aux États membres de l’UE et aux États candidats (Croatie, ancienne République yougoslave de Macédoine, Islande, Monténégro, Serbie et Turquie).
Douze critères passés à la poupe
Douze indicateurs permettent au jury, composé d’experts reconnus dans le domaine de l’environnement, d’évaluer les villes candidates :
- l’atténuation du changement climatique et l’adaptation à ses effets ;
- le transport local ;
- les espaces verts urbains intégrant l’utilisation durable des sols ;
- la nature et la biodiversité ;
- la qualité de l’air ambiant ;
- la qualité de l’environnement sonore ;
- la production et la gestion des déchets ;
- la gestion de l’eau ;
- le traitement des eaux usées ;
- l’éco-innovation et l’emploi durable ;
- la performance énergétique ;
- la gestion intégrée de l’environnement.
Avec les problèmes actuels liés à la dégradation de l’environnement, ce genre d’initiative est à encourager. Mais au point où en est la planète actuellement, je me demande si ce n’est pas un peu tard. Je dis cela à cause de la pollution qui étouffe la planète chaque jour un peu plus. On prend des mesures mais on continue en même temps de polluer, couper les arbres, jeter des déchets toxiques dans les océans et les rivières. Si toutes les villes du monde pouvaient atteindre ces objectifs environnementaux, l’impact serait beaucoup plus palpable. Mais dans les pays les plus pauvres, ce n’est pas possible, car déjà, ils ne savent comment sortir de la misère qui y sévit.
Merci pour votre éclairage Fabienne.
Vous avez raison, la route sera longue…
Mais mises bout à bout, ces initiatives contribuent à une prise de conscience environnementale collective.
Il faut y croire 🙂 !
Très bonne journée & à bientôt !
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